L’annulation de l’élection municipale de mars dernier à Vénissieux est incompréhensible et relève d’une injustice profonde.
Alors qu’aucun grief n’a été retenu, ni même évoqué contre elle, la liste conduite par Michèle Picard est sanctionnée en voyant son élection invalidée. Le vote des électeurs et des électrices est purement et simplement foulé aux pieds.
Les Vénissians avaient porté cette liste largement en tête avec près de 1000 voix d’avance sur sa principale concurrente, la liste UMP. C’était clair et sans équivoque !
Le prétexte utilisé pour annuler l’élection ouvre un dangereux précédent et remet en cause le sens même de l’élection : on reproche à la liste d’extrême droite fascisante « identitaire » d’avoir aligné des colistiers qui auraient été trompés, alors que dans le même temps le tribunal admet que l’enregistrement de cette liste ne pouvait être refusé.
Cette décision du Tribunal revient à donner une seconde chance à la liste du candidat UMP en lui permettant d’aller à la chasse aux voix d’extrême droite qu’il revendique maintenant ouvertement après avoir dénoncé la liste extrémiste et obtenu l’annulation ! C’est un comble ! Tout cela est bien dans la continuité du climat délétère et malsain que la droite et l’extrême droite ont développé lors de la campagne électorale.
Les Vénissians ne s’y étaient pas trompé en les mettant en échec et en plébiscitant l’action de la majorité municipale, de son maire, action marquée par le sens de l’humain, de l’égalité et de la justice sociale, du vivre ensemble, ainsi que par le respect des règles du débat démocratique.
Après cette décision injuste, je veux en mon nom témoigner à Michèle Picard et à tous ses colistiers, du total soutien de l’ANECR.
J’appelle tous les démocrates de Venissieux à se rassembler pour faire barrage à l’offensive ultra réactionnaire, à confirmer et à amplifier la victoire des forces républicaines, progressistes et de gauche.
Dominique Adenot, Président de l’ANECR
