« Étant à Paris au bureau de l’association des maires de France, je ne peux malheureusement être présent parmi vous aujourd’hui, mais je tiens à apporter à mon amie Michèle et à vous toutes et tous le témoignage de mon indignation et de toute ma solidarité.
Le tribunal administratif de Lyon vient d’annuler l’élection municipale de Vénissieux. Je suis atterré et scandalisé !
Si Les manœuvres frauduleuses de l’extrême droite sont l’origine de cette annulation il est parfaitement incompréhensible que l’on sanctionne la majorité municipale vénissiane qui n’a strictement rien à se reprocher et qui a largement remporté les dernières élections municipales.
C’est incompréhensible et totalement injuste !
La justice voudrait que les deux élus fraudeurs soient déclarés inéligibles et suspendus de leurs mandats.
La justice voudrait que l’on sanctionne le douteux mouvement auxquels ils appartiennent.
La justice voudrait que l’on ne sanctionne pas une maire et son équipe, une ville, ses habitants, son image et ses valeurs.
En ces heures graves pour la démocratie et l’avenir de nos collectivités territoriales, j’apporte tout mon soutien à Michèle Picard, à son équipe, aux communistes de Vénissieux et à tous les Vénissians attachés aux valeurs humanistes, progressistes et républicaines.
Comme je l’ai fait dès l’annonce de l’annulation, je me mets dès aujourd’hui à la disposition de Vénissieux pour mettre en échec ce coup de force insupportable et réélire le plus largement possible Michèle Picard et toute son équipe.
Martial Passi, maire de Givors, conseiller général du Rhône, vice-président du Grand Lyon »
