Technicentre industriel SNCF, première pierre

…Je me réjouis de l’accueil du Technicentre de la SNCF. Il répond à notre histoire industrielle, comme je l’ai déjà dit, mais aussi à notre attachement indéfectible, aux services publics nationaux ou de proximité. En matière de transports en commun, en matière de santé, d’éducation, de culture, cessons d’affaiblir les services publics, soyons en fiers, et renforçons, au contraire, leur présence dans tous les quartiers, que ce soit à travers un fleuron de l’industrie et du transport, comme la SNCF, ou par l’ensemble des missions réalisées, au service de l’intérêt général…

Selon la dernière étude INSEE, il y avait fin 2014, à Vénissieux, 26 700 salariés, dont 7 104 dans l’industrie, soit 26,61 % d’emplois industriels.

Nous comptions en 2017, plus de 3 600 établissements actifs sur notre territoire, avec la création record de plus de 600 entreprises, cette même année de référence.

La pose de la première pierre du Technicentre SNCF, s’inscrit dans cette dynamique, et ouvre un nouveau chapitre, entre l’excellence industrielle et Vénissieux.

Je remercie la direction de la SNCF, d’avoir fait le choix de ce site de 9 hectares, qui appartenait à Renault Trucks. C’est là encore une histoire commune, puisque je n’oublie pas l’inauguration en 2009, d’un atelier de maintenance des TER, sur le site du dépôt SNCF de Vénissieux.

Aujourd’hui, avec ce nouveau Technicentre, qui représente plus qu’un transfert d’Oullins à Vénissieux, l’objectif est très ambitieux. Quelques chiffres clés en donnent une idée. Un pôle d’ingénierie, 2 centres en réparation et maintenance, pour moteurs électriques et convertisseurs de puissance, vont voir le jour. L’ensemble comprendra 33 000 m2 d’ateliers, 7 000m2 de locaux tertiaires, 500 postes, plus de 300 000 heures de charge par an, pour un investissement total, de 70 millions d’euros, 45 pour les bâtiments et terrain, 25 pour les équipements industriels.

Nous sommes bien dans une configuration à grande échelle, pour un site certifié « haute qualité environnementale ».

Derrière ce label, il y a l’ambition d’améliorer les conditions de travail des salariés, avec des ateliers de production rafraîchis l’été, ce qui est rare, et une volonté, à travers l’acoustique, de limiter les niveaux sonores dans les ateliers.

L’emploi, bien sûr, est au cœur de tout, et je sais que des clauses d’insertion, lors du chantier, donneront l’occasion à de jeunes Vénissians, de mettre le pied à l’étrier.

Dans le secteur industriel, je crois au triptyque  éducation- formation -emploi. Quand une entreprise s’implante à Vénissieux, nous avons la volonté de créer des synergies, entre son ancrage, le territoire, les habitants, le bassin d’emploi, et bien évidemment, les services de la Ville.

C’est tout le sens du travail réalisé par notre équipe municipale, en lien avec nos partenaires, la Métropole, la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’association d’entreprises Alysée, Pôle emploi, la Mission Locale, avec les lycées, etc.

De même, par le biais de notre charte de coopération ville-entreprises, nous avons su mettre en place, un véritable réseau local, initiant des actions territoriales, autour de l’emploi, de la découverte des métiers, avec pour objectif, de rapprocher les jeunes du monde du travail, et de créer des passerelles, entre tous les acteurs de l’activité économique.

Il nous faut mettre en contact les savoir-faire, et les différentes générations, les industries traditionnelles et les industries innovantes, numériques, c’est par le biais de ces articulations, que l’on favorise un environnement propice à l’emploi, et une dynamique pour les quartiers.

En dix jours, notre ville aura été sous les feux des projecteurs à deux reprises, aujourd’hui, pour ce futur technicentre industriel SNCF, et il y a une semaine, pour le projet du Grand-Parilly. Dans les deux cas, la résonance est forte à Vénissieux, mais aussi à l’échelle de l’agglomération lyonnaise.

Je ne crois pas au hasard, je crois tout simplement que la dynamique Vénissiane est installée durablement, et que notre ville attire aussi bien les entreprises, que les habitants.

Nous avons œuvré, et nous continuons de le faire, pour rendre attractif notre territoire, et nos politiques globales portent leurs fruits.

Activités économiques, présence des services publics, vie de quartier, ces différentes dimensions jouent pour nous.

Le choix de notre site, de la part de la direction de la SNCF, l’illustre également. Les transports publics sont bien présents (TER, métro, tram, bus), la desserte est assurée par de grands axes routiers stratégiques, l’espace disponible est idéalement placé, proche de la gare et du centre-ville, je pense que ces critères ont pesé dans la balance. Et pourquoi ne pas imaginer dans un futur proche, le développement de la gare elle-même, comme pôle multimodal stratégique du sud-est lyonnais ? Il faut ouvrir de vraies réflexions à ce sujet.

Les ressemblances ne s’arrêtent d’ailleurs pas là. A Parilly, comme ici dans le quartier gare, nous avons affiché la détermination politique, de faire de ces deux lieux, des lieux de vie, accueillant de nouveaux emplois, de nouveaux habitants, de nouvelles activités.

L’agence Dumetier Design, missionnée par notre Ville et la Métropole, nous accompagne, avec la détermination de créer un quartier de gare habité et travaillé, qui conjugue les 2 échelles d’ambition du secteur, à savoir l’échelle métropolitaine et l’échelle communale.

La réponse architecturale du Technicentre, conçue par l’agence Unanime Architectes, avec des façades réalisées en fonction de l’environnement, permettra une bonne intégration, dans un quartier en mutation.

Je me réjouis de l’accueil du Technicentre de la SNCF. Il répond à notre histoire industrielle, comme je l’ai déjà dit, mais aussi à notre attachement indéfectible, aux services publics nationaux ou de proximité.

En matière de transports en commun, en matière de santé, d’éducation, de culture, cessons d’affaiblir les services publics, soyons en fiers, et renforçons, au contraire, leur présence dans tous les quartiers, que ce soit à travers un fleuron de l’industrie et du transport, comme la SNCF, ou par l’ensemble des missions réalisées, au service de l’intérêt général.

Au nom de tous les Vénissians, je souhaite donc la bienvenue à la direction, aux ingénieurs, et à tous les salariés de la société de chemin de fer, ici à Vénissieux, Ville fière de ses racines industrielles et sociales.

Je vous remercie.

 

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