Rapport annuel de gestion SACOVIV 2015-2016

… »La Sacoviv reste vigilante, aux demandes dont les délais sont trop longs, et aux demandeurs dont les ressources sont faibles : 81% des candidatures ont des ressources inférieures à 60% des plafonds. »…

Le rapport annuel 2014-2015 montrait une dynamique retrouvée de la Sacoviv. Le rapport de ce soir, relatif à l’exercice 2015-2016, confirme la bonne santé financière de la société, avec un potentiel financier de 3,5 millions d’euros, et surtout toute son utilité sociale.
Je salue le travail de fond, effectué par tous ceux qui ont relevé et sorti la Sacoviv de la crise de direction, qui l’avait affaiblie. Les préconisations de la Milos ont été  suivies, et les opérations du Monery, l’acquisition de la résidence la Borelle et de ses 86 logements, montrent, entre autres, un développement de l’offre, et un bailleur solide, qui continue d’assurer sa mission : contribuer au droit à un logement accessible de qualité. Cette réussite, ce sont les locataires qui l’illustrent le mieux, puisque le taux de rotation, faible et stable, à hauteur de 7,4%, traduit leur volonté de rester dans leur logement. Une vocation sociale et utile pour les plus modestes, avec des loyers en moyenne, de 10,4% inférieurs au plafond.
L’autre indicateur positif de cet exercice, est lié au taux de vacance moyen de 1,58%, contre 1,81% en 2014-2015, soit presque 29 logements vacants par mois. Car les demandes ne faiblissent pas. La commission d’attribution a examiné 404 candidatures, au cours de cet exercice, 151 logements ont été présentés.
La Sacoviv reste vigilante, aux demandes dont les délais sont trop longs, et aux demandeurs dont les ressources sont faibles : 81% des candidatures ont des ressources inférieures à 60% des plafonds.
J’aimerais mettre en avant également, les deux réhabilitations programmées : celle du Couloud, soit 220 logements, d’un montant de 13,8 millions d’euros, intégrée au protocole du programme national pour la rénovation urbaine, et celle du Monery (286 logements), prévue fin 2017 début 2018, d’un montant de 12 millions. La Sacoviv démontre ainsi sa capacité à développer son patrimoine, tout en rénovant son parc existant.
Agir simultanément sur ces deux leviers est indispensable. En matière de communication et de relation avec les locataires, de sérieux efforts ont été accomplis. La situation d’urgence vécue cet hiver à Max Barel, avec une panne de chauffage liée à une fuite sur le réseau de chaleur, a fait l’objet d’une réflexion, pour mettre en place des modes de communication rapides et directs par sms, avec les locataires.

Face à la crise du mal logement, la Sacoviv a bien sûr toute sa raison d’être. Que ce soit sous Sarkozy ou sous Hollande, les objectifs nationaux de constructions de logements sociaux par an, n’ont jamais été atteints, 150 000 promis contre à peine 110 000 réalisés en 2015, et 130 000 en 2016. Résultat : le fossé se creuse, les inégalités s’aggravent.

A Vénissieux la gestion des demandes de logement social concerne de nombreux Venissians, 3 000 sont en attente. A la lecture du chiffre, chacun aura compris l’utilité de la Sacoviv, fer de lance d’une politique du logement digne, humaine et sociale.
Je vous remercie.

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