Lancé en 2011, reconnu nationalement en 2012, prolongé en 2015 et 2016, l’agenda 21 mis en œuvre depuis 6 ans, a fait l’objet d’un bilan quantitatif très positif.
48 actions ont été terminées, une quarantaine d’autres se poursuit aujourd’hui. Pour prendre deux chiffres parlants à Vénissieux : entre 2010 et 2014, -60% d’émission de gaz à effet de serre sur le réseau urbain, -24% pour le patrimoine et services de la ville. Des actions ont été menées concernant les espaces verts, les déchets, la mobilité et déplacements, les économies d’énergie, etc.
Mais le principal acquis de l’agenda 21, n’est-il pas d’avoir avant toute chose, sensibilisé, mobilisé et impliqué les acteurs du territoire ? Le développement ne sera durable, que s’il est participatif, et partagé par les habitants.
En toute logique, nous avons choisi de donner une continuité à cet élan, en préparant l’élaboration d’un nouvel agenda 21 2017-2022, avec l’expertise d’un bureau d’études. Notre volonté est double : consolider l’existant, et faire émerger de nouvelles priorités, relatives notamment, au champ de l’économie sociale et solidaire. Nous avons tenu, en novembre dernier, deux temps de rencontre avec tous les acteurs de territoire, afin de cibler des actions à réaliser, et d’améliorer les échanges entre les différents protagonistes.
Une dizaine de nouvelles actions a été priorisée, et sera intégrée au nouvel agenda 21, qui pourrait faire l’objet d’une présentation l’automne prochain, à l’occasion du Grand Rendez-Vous de la Ville. Que ce soit dans le domaine économique, social, environnemental, culturel, je crois aux outils de proximité, car ce sont eux qui font vivre la ville, et ce sont eux qui renforcent l’appartenance des habitants au développement de Vénissieux.
L’agenda 21 fait bien partie de ces outils précieux et utiles.
Je vous remercie.
