Monsieur le Préfet,
Le 18 mars dernier, les salariés de l’entreprise vénissiane, Jean Delatour, spécialisée dans la vente de bijoux et montres, ont appris la fermeture prochaine de l’ensemble des boutiques implantées sur le territoire national. Une décision qui conduira à la suppression de plus de cent soixante-dix emplois, dont une cinquantaine sur le site vénissian, siège social de l’entreprise.
Vingt-cinq magasins sont installés en France. Une société où la majorité des salariés sont des femmes, embauchées à temps partiel.
Les salariés de l’entreprise vénissiane m’ont fait part de leur inquiétude et de leur colère. Alors que la demande de mise en liquidation judiciaire de la société n’a toujours pas été déposée au Tribunal de Commerce de Lyon, certaines boutiques ont déjà fermé leur porte. De plus cette décision intervient trois ans après une procédure de sauvegarde des emplois.
Aujourd’hui, les salariés demandent qu’un véritable plan de sauvegarde soit engagé, permettant une reprise de l’activité, ou une cession à un éventuel repreneur.
Je soutiens pleinement leur démarche. Aussi, je souhaiterais qu’une table ronde soit organisée, au plus vite, sous votre égide, en présence de l’ensemble des acteurs concernés, afin qu’une solution pérenne soit trouvée permettant de préserver les emplois.
Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à ma requête.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
Michèle PICARD
