Développement durable

… »L’actualité du moment nous donne raison : la transition énergétique ne peut pas se faire, sans mesures sociales justes et solidaires. « …

Il y a une réelle prise de conscience citoyenne, face au défi du réchauffement climatique et du développement durable.

Lors du précédent conseil municipal, à l’occasion de l’instauration de la Zone de Faibles Emissions, nous étions d’accord sur le principe, à condition qu’il y ait un accompagnement socio-économique pour les TPE, artisans, commerçants concernés.

L’actualité du moment nous donne raison : la transition énergétique ne peut pas se faire, sans mesures sociales justes et solidaires. En clair, les plus modestes n’ont pas à payer pour les plus riches. Les grandes entreprises, les multinationales, le monde de la finance et du CAC 40, doivent être impliqués, et impactés à la hauteur de leurs bénéfices et dividendes, vertigineux et indécents. Le développement durable ne peut être dissocié des notions économiques, humaines, sociales, sanitaires, du renforcement des transports publics, de la réorganisation du travail, qui en sont le préalable.

Il convient également d’arrimer, les questions et les actions environnementales à notre quotidien, au plus près du terrain, des habitants et de la réalité. Il faut agir et sensibiliser, initier et accompagner. C’est ce que nous faisons, à travers à la concertation citoyenne, dans le cadre du conseil citoyen de développement humain durable, ou encore la transversalité de notre agenda 21.

Forts de notre label européen Cit’ergie, nous allons dans l’année à venir, réduire la consommation des énergies des bâtiments, développer les recours aux énergies renouvelables, renforcer la politique d’achats durables, la mobilité. Dans le concret, cela veut dire l’extension du réseau de chaleur au secteur Puisoz-Grand Parilly, la réduction de la consommation énergétique de nos bâtiments, à raison par exemple, d’un gymnase par an, l’installation de production d’électricité photovoltaïque au centre technique municipal…

Quelques chiffres pour étayer mes propos, et illustrer les progrès en cours. La part d’énergies renouvelables, dans les consommations de chauffage de la ville, dépasse aujourd’hui les 33%. Pour l’électricité du patrimoine bâti, la consommation en 2017 est en baisse de 1,3%, par rapport à 2016, malgré l’augmentation de la surface de référence. Pour l’éclairage public, à nouveau une baisse de la consommation de 1,9% entre 2016 et 2017. En huit ans, les émissions de CO2 ont chuté de 19,5%, pour le total bâti, de 7,2% pour l’éclairage public, et de 29% pour le parc automobile. Nos semaines de sensibilisation à la propreté, au développement humain durable, les défis contre le gaspillage en général, ou dans l’optique d’une restauration scolaire responsable, forment autant de ramifications, pour améliorer le cadre de vie des Vénissians, aspiration légitime, à laquelle nos services publics de proximité répondent avec compétence, ambition et professionnalisme. Les habitants se sont approprié cet enjeu de l’espace public, des espaces verts, des énergies renouvelables, et c’est une plus-value fondamentale, pour le déploiement de nos politiques de proximité, au service de tous les territoires et de l’intérêt général.

Je vous remercie.

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