Plus de 185 000 euros, pour le financement des actions des Ateliers Santé Ville, en 2017. Voilà un chiffre qui parle, un chiffre qui traduit nos priorités, et notre sens de l’intérêt général.
La santé, comme l’éducation, est un enjeu crucial, que la crise et la privatisation rampante de la sécurité sociale, notre bien commun, fragilisent au plus haut point. Dans les villes populaires, parmi les familles les plus fragiles, la réalité est qu’on ne se soigne plus, ou qu’on reporte les soins.
Vénissieux n’a pas lieu de se substituer à l’Etat, mais elle veut agir, et elle veut aussi être innovante et pionnière, dans certains domaines. C’est le cas des dispositifs mis en place, en matière de santé mentale (le CLSM, l’accompagnement des jeunes et des familles), à l’avant-garde également, dans la lutte contre toute forme d’addiction chez les jeunes, campagne de sensibilisation que nous avons lancée en 2016, et qui fera l’objet d’un forum en mai prochain.
Les ateliers santé ville s’attellent eux à des missions essentielles et quotidiennes, comme la nutrition des enfants et des jeunes, les problèmes d’obésité, la prévention pour la santé par le sport, l’hygiène et les soins bucco-dentaires.
Et n’oublions pas le travail de médiation et d’information, relatif à l’accès aux droits et aux soins. C’est une santé de proximité et de prévention que nous développons, une santé à destination des enfants et des familles, dont on peut se féliciter, et que nous maintenons coûte que coûte, malgré les politiques d’austérité. L’intérêt général prime, c’est bien là l’essentiel pour les Vénissians.
Je vous remercie.
